Mercredi 12 juillet 2023, le président de la FNAM, le général (2S) René Peter a remis la médaille d’or de la fédération Nationale André Maginot à Madame Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.

La cérémonie s’est déroulée au siège de la FNAM en présence de messieurs Bruno Roger-Petit, Conseiller mémoire auprès de Monsieur Emmanuel Macron, président de la République, David Dominé-Cohn, conseiller mémoire auprès de madame Miralles et Erwann Calvez, directeur adjoint du cabinet, en charge du suivi des réformes, au cabinet de la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la mémoire, Mme Brigitte Raine et messieurs Christian Piquet, Jean-Marie Guastavino, Yvon Rouanet, Cyril Carnevilliers, Michel Berthelin, Richard Pernod et Paul Dodane, administratrice et administrateurs de la fédération.

Pour remercier la contribution de la Fédération Nationale André Maginot à la préparation au concours national de la Résistance et de la Déportation des élèves de l’académie er plus généralement à la Mémoire, Monsieur Christophe Kerrero, Recteur de la région académique d’Ile de France, Recteur de l’académie de Paris, Chancelier des universités de Paris et Ile de France, a tenu à rencontrer notre fédération autour d’un repas dans l’enceinte de la Sorbonne (Paris 5).

A l’issue du déjeuner, la signature d’une convention entre l’académie et la Fédération Nationale André Maginot a été officialisée.

Etaient présents à cet événement le Directeur de l’ONaCVG Paris ? le Président du Souvenir Français Serge Barcellini, le représentant de l’association de la 2^e DB et plusieurs professeurs enseignant dans des établissements parisiens.

Le Président délégué Christian Piquet représentait le président fédéral pour la signature de ce document.

La FNAM et l’UBFT représentées par leur président ont noué un partenariat avec CANOPE, éditeur officiel de ressources pédagogiques du ministère de l’éducation nationale.

Ce partenariat du monde combattant en direction des 800.000 enseignants de France vise à travailler sur les principaux jours fériés et des valeurs républicaines qui les entourent (14 juillet, 11 novembre et 8 mai) en plaçant le monde combattant et le lien armée-nation à une place importante.

La première édition, le 14 juillet, sera mise en ligne sur le site officiel de CANOPE en mai 2023.

La Fédération Maginot est honorée de s’engager dans cette entreprise de grande ampleur et de faire lien avec le monde enseignant, toujours dans un souci de transmission.

Le mercredi 17 mai 2023, les cadets de La Défense de saint-Maixent ont visité des sites mémoriels à Paris. Leur journée s’est clôturée par la participation au ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe. Ils ont été reçus par madame Marie-Françoise Lebouleur, Cheffe du pôle jeunesse de la Fédération Nationale André Maginot.

Ce moment de partage, tout en émotion autour du soldat inconnu, restera un moment inoubliable pour ces jeunes Cadets.

Les «bleuets» s'accrochent au veston ou se portent près du cœur le 8 mai ou le 11 novembre. La petite fleur symbolise le soutien aux anciens combattants, aux blessés de guerre, aux pupilles de la nation ou aux victimes du terrorisme. La collecte de fonds permet de récolter un peu plus d'un million d'euros par an. La secrétaire d'État chargée des anciens combattants, Patricia Mirallès, voudrait faire plus, s'appuyer sur l'association née au lendemain de la Première Guerre Mondiale et lui donner une aura «à la hauteur», dit-elle, de la reconnaissance due par la nation envers ses militaires. «Nous avons une dette envers nos blessés : ils ont sacrifié leur corps et leur esprit pour une idée de la France, pour défendre ses valeurs et notre liberté», ajoutait-elle en mars lors d'un colloque sur la blessure psychique. Avec cet état d'esprit, elle doit présenter ce mercredi le nouveau «plan blessés» du ministère des Armées.

En Alsace, sur quelques 200 km, la ligne Maginot compte près de 2 000 ouvrages. Les forts de la ligne Maginot étaient des ouvrages destinés à faire la guerre avec des équipages jeunes et parfaitement rodés. Ces fortifications étaient caractérisées par leur haut degré de technicité, de nombreux spécialistes en assuraient le bon fonctionnement.

Le fort de Schoenenbourg, qui se situe sur le territoire du pays de Wissembourg, sur les bans des communes de Hunspach et d’Ingolsheim, est un des plus beaux ouvrages de la ligne Maginot, il en est aussi le plus grand. C’est d’ailleurs lui qui a reçu le plus d’obus en juin 1940, plus de 4 000, ainsi que 200 bombes larguées par les avions Stukas et 50 coups de plus d’une tonne tirés par l’artillerie lourde.

Sa situation stratégique et exceptionnelle offre un panorama d’une rare qualité sur les paysages de la plaine et des collines des Vosges du Nord. Il est représentatif des ouvrages d’artillerie de cette ligne de défense érigée dans les années 30 sur le front Nord et Est. Il est inscrit dans son intégralité à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1992. Durant deux heures de visite vous pourrez y découvrir tous ses éléments d’origine au détour de galeries. Au bout de 135 marches, un circuit de 2.5 km situé à 30 m sous terre permet de découvrir les équipements impressionnants de ces constructions monumentales.

C’est en 1978 que des passionnés de fortifications ont découvert le fort de Schoenenbourg. Ils ont aussitôt décidé de créer une association de sauvegarde, composée de membres français et allemands. Le fort n’était pas accessible, l’armée n’ayant pas pour objectif de le faire visiter de façon régulière, et il n’était plus entretenu depuis 1967. Dans un premier temps, l’association a ouvert un abri puis deux ans plus tard l’armée a laissé l’association ouvrir le Schoenenbourg. Depuis 1982 il est ouvert régulièrement, et attire tous les ans un nombre croissant de visiteurs dépassant les 40 000 par an. L’association des amis de la ligne Maginot d’Alsace (AALMA) anime ce site et lui permet de se maintenir et d’attirer un public chaque année plus nombreux. Ce qui a fini par poser le problème de la conformité par rapport à la règlementation en matière de sécurité.

En effet ouvrir un souterrain au public est forcément un défi à la sécurité dont il convient toutefois de trouver un équilibre acceptable car il n’est pas question de dénaturer un monument à forte charge patrimoniale. Après plusieurs études successives ; il a été décidé de mettre le fort de Schoenenbourg à la disposition de la communauté de communes du pays de Wissembourg afin qu’elle puisse en assurer financièrement les frais de remise en sécurité. Il s’agissait d’installations améliorant la sécurité, le confort et l’accueil du public. Des travaux qui ont été réalisés au cours de l’hiver 2008-2009 et qui feront sans doute référence pour la sécurisation d’autres ouvrages ouverts au public.

Les travaux qui ont été exécutés sont les suivants :

• La mise en conformité des installations électriques (plus de 6 km de câbles de différente nature ont été posés) et le remplacement des transformateurs à huile par des transformateurs neufs
• La mise en place de dispositifs de sécurité : éclairage de secours permanent et réseau d’alerte incendie
• L’agrandissement et la sécurisation des issues de secours et la mise en place d’un sas de sécurité avec porte coupe-feu
• L’amélioration de l’accessibilité et l’installation d’un nouvel ascenseur utilisable par les personnes à mobilité réduite
• La mise en place d’un système de vidéo-surveillance avec comptage des visiteurs (entrées et sorties) qui peut indiquer le nombre de visiteurs présents sur le site en cas de sinistre
• L’aménagement de toilettes à l’extérieur du fort
• La rénovation du local caisse