Historique de la FNAM

La Fédération nationale André Maginot a été créée en 1888, à Marseille, par des anciens combattants de la guerre 1870-1871 et des expéditions coloniales (Madagascar, Chine, Tonkin, Algérie, Tunisie). Elle se constitue en " Union fraternelle ".

Le 6 novembre 1894, elle se transforme en "Fédération nationale des anciens militaires blessés, gratifiés de réformés n° 1 ". Au début du XXe siècle, transférée à Paris, elle tient son premier congrès national à la Mairie du 10ème arrondissement, en juin 1911. Cette même année paraît le premier Bulletin de la Fédération.

Le 6 octobre 1918, André Maginot, alors ministre des colonies et de l’Afrique du Nord, devient président de la Fédération. Il le restera jusqu’à sa mort, le 7 janvier 1932. Le siège, alors situé au 8 boulevard Brune à Paris (15ème), est ensuite transféré au 23 rue Bourgogne à Paris (7ème).

L’année suivante, l’intitulé de l’association devient " Fédération nationale des mutilés, victimes de guerre et anciens combattants " et sera reconnue d’utilité publique par arrêté du 23 mai 1933. En 1926, le bulletin prend le nom de La Charte et la Fédération s’installe au 1bis rue Vanneau à Paris (7ème).

En 1953, en hommage à son illustre président, elle ajoute la référence à "André Maginot" et en 1961, est adoptée la dénomination simplifiée de : Fédération nationale André Maginot.

Depuis 1970, le siège est sis 24bis boulevard Saint-Germain à Paris (5ème) dans un hôtel particulier datant du 19ème siècle, orné de fresques bibliques peintes par le célèbre Mazerolle qui décora également l’Opéra Garnier.

En ce début de 21ème siècle, la Fédération nationale André Maginot, qui ajoute à son appellation "des Anciens combattants et Victimes de guerre", rassemble plus de 200 groupements "fédéraux" ou "affiliés", soit un effectif de 330 000 membres.

Elle continue sa vocation de "fédérateur" et ne cesse d’accroître ses effectifs.

Elle édite six fois par an une revue de liaison La Charte distribuée à tous ses adhérents et auprès de différents organismes publics, tels que : mairies, préfectures, ministères, ambassades, etc.

La Fédération nationale André Maginot oriente ses activités vers :

1- la défense des droits et de l’honneur des anciens combattants et victimes de guerre,

2- les œuvres sociales destinées aux anciens combattants,

3- les subventions aux grandes causes humanitaires,

4- la préservation de la mémoire combattante, notamment auprès de la jeunesse.